lundi 12 novembre 2007

Brutalité policière à l'UQAM

Voici un message que nous avons reçu suite au processus de perturbation du cours de notre futur recteur, qui sans surprise, ne reconnaît pas la légitimité de la grève étudiante, et continue à donner des cours.

"Témoignages recueillis suite à la répression policière à l'UQÀM.


1. Une personne s’est faite frappé par des flics alors qu’il prenait des photos des policiers pour les identifier.

Je me suis fait frappé de 3 coups de matraque dans le dos et d’un sur le coude par 2 policiers à côté de la cour du Aquin

2.
- Refus répété de donner son matricule, plusieurs policiers n’avaient pas leur matricule sur eux.
- Une personne âgée en fauteuil roulant électrique a été bousculée de son fauteuil.
- Des personnes ont été frappées à plusieurs reprises sans avoir rien fait : provocations des policiers.
- Sans la présence des policiers, jamais Corbo n’aurait été frappé ou quoi que ce soit. Les policiers sont la cause de la violence. Une quarantaine de policiers étaient présents. Une voiture dans la rue transversale le long du bâtiment A et trois autres boulevard René-Lévesque.

3.
J’ai moi-même été victime d’une intervention brutale où l’officier Bouchard dont le matricule est 3838, m’a frappé à plusieurs reprises avec sa matraque alors que je n’ai fait aucun geste pour mériter cette agression. Je possède des photos à l’appui pour démontrer clairement l’agression qui est survienne aujourd’hui même en date du 12 novembre 2007.

4. En tentant de demander à un policier de cesser de frapper les étudiants, il a foncé sur moi. J’étais sur le trottoir, et il m’a frapper à 2 reprises alors que je n’avançais même pas.

6.
- Ligne de piquetage devant le cours de Corbo.
- Les étudiants suivent Corbo et son cortège de sécurité jusqu’aux bureaux de la sécurité, Corbo s’enferme dans les bureaux.
- La police arrive et sort Corbo, les étudiants qui tentent de sortir se font tabasser.
- Les étudiants et la police sortent la police arrête pas très gentiment Guillaume Bronnet.
- Les étudiants suivent la police qui escorte Guillaume jusqu’a leur voiture. Les étudiants protestent contre son arrestation les policiers commencent à matraquer ceux qui s’approchent trop.
- Guillaume se fait embarquer, des étudiants forment une chaîne devant l’auto et d’autres se réunissent derrière. La police rentre dans la chaîne et tabasse le monde.
- La police rentre dans le tas, tabasse au hasard sur la rue et le trottoir, deux arrestations.
- Les étudiants suivent la police jusqu’à l’angle de St-Denis/René-Lévesque
- La police s’en va."

1 commentaire:

Anonyme a dit…

C'était dégueulasse... gratuit... j'avais jamais vu ça.... la jouissance dans leurs yeux de nous frapper....
Je suis traumatisée...